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Concours : Etre à Paris, c’est ma victoire !

Jauresse, une pie rouge des plaines de l’EARL de la Gère, à Surgères, concourt ce dimanche, à Paris.

Sylvain Lalot et Jauresse, une Pie rouge des plaines.
Sylvain Lalot et Jauresse, une Pie rouge des plaines.
© AC

«C’est un rêve de gamin, c’est  ma victoire !» Sylvain Lalot, de l’EARL de la Gère, à Surgères savoure cet instant  : Jauresse, une Pie rouge des plaines, de son troupeau a été sélectionnée pour participer au concours  Pie Rouge lors du salon de l’agriculture, à Paris. Si c’est une première pour cette vache, cela ne l’est pas pour l’éleveur. Déjà, l’année dernière, une autre de ses vaches était montée à Paris. «Elle est partie ce jeudi et moi, je pars la rejoindre samedi matin. Elle concourt, dimanche 25 février, à 13 h, en 1ère section». Ce passionné d’élevage avoue qu’il n’y va pas «dans l’optique de faire un prix», mais avec humour concède qu’il y va avec «l’esprit de ne pas terminer dernier». Pour lui, «une invitation à Paris, cela ne se refuse pas.». Sur son compte Facebook, il a mis un lien afin que ses amis soient au cœur du direct pour le concours et puissent vivre ce moment avec lui.
Cette sélection prend tout son sens pour lui, car il a connu «quelques galères» depuis qu’il sait que sa vache a été sélectionnée, notamment pour le transport de son animal. «Mon syndicat de race m’a aidé à trouver un camion. Pour nous, c’est un peu plus compliqué car on est en dehors du berceau de la race, situé en Bretagne, dans le Finistère.» Autre exemple qu’il donne, l’achat de paillettes. «Il faut anticiper à l’avance.». Mais Sylvain Lalot contrebalance très vite ces quelques inconvénients pour mettre en avant le fait qu’au sein de l’Upra, la volonté est de faire participer au mieux les régions. «Etant seul, ici, cela m’ouvre des portes. Si mon exploitation se trouvait en Bretagne, pas sûr que ma vache soit sélectionnée pour Paris.». Il avance que le fait de concourir à Paris peut être «un plus» :  «vu la conjoncture du moment, j’ai un doute. Qu’on aille au salon ou pas, cela ne change pas grand-chose pour notre secteur. Mais en fin d’année, j’ai vendu des animaux à un éleveur qui ne connaissait pas la race. Le fait d’avoir été au salon a peut-être facilité les choses.»

La rusticité de la race


Lorsque Sylvain Lalot a fait le choix d’intégrer de la Pie rouge des plaines dans son troupeau laitier, c’était «pour mettre de la couleur.» «Puis je me suis aperçu que cette race avec des avantages que les autres n’avaient pas. Principalement, la rusticité, avec les mêmes qualités de production que les Prim’holstein. La rusticité se trouve dans la résistance aux agressions externes. Nous avons un troupeau mixte, Pie rouge des plaines à 60 % prim’hostein. Progressivement je remplace ces dernières par la Pie rouge des plaines. Je reconvertis mon troupeau. C’est une volonté de ma part.» précise-t-il. Pour lui, quand il y a des mammites, la Pie rouge des plaines est beaucoup plus rustique que la Prim’holstein. Même si la Prim’holstein a de belles qualités d’élevage, «la Pie rouge des plaines est encore un ton au-dessus.» L’éleveur reconnaît que Jauresse ne fait pas forcément beaucoup de lait, «mais elle a des taux qui montent à 57-36. Elle est montée jusqu’au 60 en matière grasse.».

 

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