Aller au contenu principal

Concours des saveurs : Valoriser le travail des producteurs

Fin octobre, l’Abbaye aux dames de Saintes accueillait le concours des saveurs Nouvelle-Aquitaine. Neufs catégories étaient proposés avec 300 produits à sentir, goûter, toucher, regarder et noter.

Près de 300 produits ont été jugés, le 29 octobre, à l’Abbaye aux Dames de Saintes.
Près de 300 produits ont été jugés, le 29 octobre, à l’Abbaye aux Dames de Saintes.
© AC

C’était un beau rayon de soleil dans cette période très morose Le concours des saveurs de Nouvelle-Aquitaine, s’est déroulé, le 29 octobre, à Saintes, à l’Abbaye aux Dames. Cet évènement est organisé par l’AANA (agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine), en partenariat avec le Département 17.
Neuf catégories étaient présentes : pineau, cognac, huîtres Marennes Oléron, produits de la boulangerie et de la charcuterie, beurre Charentes-Poitou, vins charentais mais aussi les spécialités sucrées et salées. Si d’ordinaire ce concours sert de tremplin au cognac et au pineau pour la participation au concours général du salon de  l’agriculteur, quid avec l’annulation du SIA ? « C’est une interrogation de notre côté », concède Marie Lacour-Darribère, chargée de communication au sein de l’AANA. Le concours pourrait se maintenir dans différentes villes de province et la Nouvelle-Aquitaine fera tout pour recevoir des produits de la grande région.

L’innovation en pineau

Pour cette nouvelle édition, les jurés, composés de professionnels et de consommateurs,  étaient trois par table, Covid oblige. Dans une des salles, le pineau et le cognac étaient jugés. « Au total, une cinquantaine de pineaux sont présents, que ce soit du rouge, du blanc, du vieux, très vieux, ainsi que du rosé. La gamme proposée est assez variée et permet de montrer la diversité du produit. Ce concours est une opportunité pour les producteurs de valoriser leur travail, leur métier, leurs pratiques, leur savoir-faire. Pour certains, c’est un challenge. Remporter un prix, c’est apposer un macaron sur la bouteille et donc une belle visibilité de leur produit. Cela oriente l’acheteur vers une valeur sûre. Les ventes sont boostées », indique Cyril Michaud responsable technique au sein du syndicat des producteurs de pineau. Agréable à déguster, sans défaut, fruité, équilibré, voilà ce que peut rechercher le jury. « Le cahier des charges permet beaucoup de choses. Des producteurs mettent en avant tout le travail réalisé sur les blancs, avec du bois neuf, en petite quantité lors de l’assemblage. L’aromatique est différent. Avec le rosé, on est sur un travail de fermentation, qui apporte de la couleur, avec des arômes différents. Le  pineau rosé s’adresse à une nouvelle clientèle, il est moins sucré, avec un côté fruité », explique le technicien. Pour lui, il faut « garder les pineaux classiques » mais aussi laisser la place à l’innovation. « Le syndicat et le comité du pineau mettent en avant cela. Les modes de consommation évoluent aussi. Tout un travail est réalisé notamment avec le pineau sur glace », précise-t-il.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Patrick Mounier (à gauche) et Serge Lebrun, nouveaux président et vice-président de la MSA des Charentes.
Patrick Mounier, nouveau président de la MSA des Charentes

Suite aux élections de la MSA des Charentes en mai, un conseil d'administration s'est tenu ce jeudi 19 juin à Jonzac. Patrick…

Publicité