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COC achète, vend; transforme, anticipe

Centre Ouest Céréales a longtemps uniquement collecté du grain et vendu des intrants avant de changer de braquet avec le biodiesel. L’ascension se poursuit avec du bio et de la production d’énergie, montrant ainsi que la coopérative picto-tourangelle a bien mis les deux pieds dans le XXIème siècle.

© Elisabeth Hersand

Centre Ouest Céréales a fait ses comptes de la campagne 2017-2018, terminée au 30 juin. Une marge brute de 13,6 M€ pour un résultat consolidé de + 1,75 M€, c’est un bilan honorable, si l’on tient compte d’une météo capricieuse qui n’a pas toujours favorisé les cultures en place, et d’un fret ferroviaire chaotique. François Pignolet déplore l’impact des grèves à la Sncf. « Pendant trois mois, nous avons fait le grand écart pour remplacer les trains qui n’arrivaient pas. Au final, 45 trains prévus ne sont jamais arrivés. Il a fallu les remplacer par des camions… », regrette le directeur général de la COC. Un tour de force que la coopérative a pu réussir notamment grâce à sa filiale de transport, Centre Ouest logistique récemment renouvelée. Un parc de 32 camions transportant 850 000 t/an sur 2,5 millions de kilomètres. La coopérative s’est présentée le 7 décembre à Jaunay-Marigny, avec un bilan solide renforcé de   fonds propres au-delà de 42 M€. Une autonomie financière qui s’accompagne d’une baisse du montant des stocks (17M€), de la réduction des créances (34 M€) et des dettes à court terme (45 M€).

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