Aller au contenu principal

Choisir les espèces et variétés adaptées pour les semis

Le choix d’une ou plusieurs espèces pour les semis de prairies doit se faire sur la base de critères adaptés à l’utilisation que l’on souhaite en faire, au milieu cultural déjà existant et aux besoins du troupeau.

Le ray-grass anglais, ici en association avec du trèfle blanc,
est l’espèce prairiale la plus semée.
Le ray-grass anglais, ici en association avec du trèfle blanc,
est l’espèce prairiale la plus semée.
© Sophie Bourgeois

Le choix des espèces à implanter dépend de plusieurs critères : la pérennité (période pendant laquelle la plante sera productive), les conditions de sol, la résistance aux températures et le type de conduite de la prairie. Ces quelques critères sont déterminants pour choisir une variété dans le catalogue.


La facilité d’exploitation est également à prendre en compte. Plusieurs critères sont à évaluer avant de faire son choix. La précocité doit être particulièrement surveillée. Il ne faut pas confondre cette notion avec le démarrage de végétation. Il s’agit de la précocité d’épiaison pour les graminées et de floraison pour les légumineuses.


Le départ en végétation en fin d’hiver détermine quant à lui la date de mise à l’herbe possible. Il correspond à la reprise de la croissance printanière. Globalement, les variétés dont la précocité d’épiaison est tardive démarrent tard. Par conséquent, les variétés précoces à demi-tardives sont à préférer pour produire tôt afin d’atteindre des rendements importants au printemps avant les chaleurs de juin. Toutefois, le progrès génétique a permis d’avancer le départ en végétation de quelques variétés tardives à très tardives.


Il est également important de surveiller la souplesse d’exploitation, c’est-à-dire l’intervalle de temps compris entre le départ en végétation et le stade de début épiaison. Plus une variété est souple, plus la possibilité de la faire pâturer au premier cycle est longue.


L’alternativité est le quatrième critère à prendre en compte. Une plante alternative épie dès sa première pousse, quelle que soit sa période de semis. Son installation est rapide mais cette plante est moins pérenne. Une plante non alternative a besoin de l’influence du froid et des jours courts pour déclencher l’épiaison.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Au Busseau, on transforme le lait de 1600 chèvres
Dans la famille Thibault, le père, les deux fils et la fille sont tous investis dans l'élevage de chèvres. La totalité de la…
À Sanxay, la Briouse s’ouvre aux touristes
Le Poitou recèle bien des pépites parfois peu connues. À Sanxay, ce sont deux femmes de la région parisiennes qui sont tombées il…
À Triou, Fabien veut ses sols vivants et fertiles
Après avoir été maçon pendant dix ans, Fabien Ledoux a repris les rênes de la ferme familiale de Triou depuis près de deux ans.…
L’indice des fermages en hausse de 5,63 %

Selon l’arrêté ministériel du 18 juillet 2023 (publié au JORF le 21 juillet 2023), l’indice national des fermages s’établit…

Flambée de FCO en Occitanie

GDS France relève une situation très inhabituelle concernant la fièvre catarrhale ovine de sérotype 8…

Année record pour le tournesol, bonne perspective pour le maïs
Le début des moissons augurent des rendements satisfaisants en Deux-Sèvres, confirmés à l'échelle nationale.
Publicité