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Choisir la prairie multi-espèces

Les prairies multi-espèces donnent généralement de meilleurs rendements que les prairies d’associations et permettent de mieux faire face aux variations climatiques.  Le bon équilibre reste néanmoins à trouver.

Les prairies multi-espèces sont généralement plus productives que les prairies d’associations simples, en moyenne 1,5 t MS/ha de plus.
Les prairies multi-espèces sont généralement plus productives que les prairies d’associations simples, en moyenne 1,5 t MS/ha de plus.
© Emeline Bignon

On parle d’une prairie multi-espèces au-delà de deux espèces dans le mélange semé. Le concept va donc bien au-delà du classique RGA-TB. Il repose sur le fait d’associer plusieurs espèces, et même plusieurs variétés pour une même espèce, dans le mélange.

La productivité et la qualité
Les prairies multi-espèces sont généralement plus productives que les prairies d’associations simples, en moyenne 1,5 t MS/ha de plus. Les stades de végétation sont différents entre les espèces et les variétés au fil de la saison. Ces démarrages échelonnés permettent d’atténuer le pic de pousse et de favoriser l’allongement de la pousse. La composition de ces prairies, basée sur un taux de légumineuses entre 30 et 50 %, offre une qualité alimentaire proche de la référence RGA+TB.

La complémentarité
Chaque espèce possède ses propres aptitudes et se développe différemment suivant le contexte dans lequel elle a été semée (voir tableau ci-dessus). Les parcelles présentant souvent des sols hétérogènes, le mélange des espèces permet d’avoir toujours une espèce adaptée qui s’exprime et ainsi d’éviter les vides, qui sont des portes ouvertes au salissement. L’intérêt de ces mélanges est accentué par la variabilité climatique annuelle.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 15 juillet 2016

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