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Chasse : Guy Guédon œuvre en faveur de la cohabitation

Le président de la fédération de la chasse des Deux-Sèvres n’accorde pas de crédit au résultat stabilisé après 6 jours de consultation à 54 % pour l’arrêt de la chasse le dimanche et 46 % de non publié sur le Facebook d'Agri 79.

Pour Guy Guédon, le travail entre chasseurs et agriculteurs est très important pour le développement de la biodiversité. « Les choses vont dans le bon sens », assure-t-il.
Pour Guy Guédon, le travail entre chasseurs et agriculteurs est très important pour le développement de la biodiversité. « Les choses vont dans le bon sens », assure-t-il.
© N.C.

10 590 votes. Le chiffre suffit à certifier que la chasse est un sujet qui mobilise. La question, « êtes-vous pour l’arrêt de la chasse le dimanche ou non ? », à peine mis en ligne le vendredi 2 novembre sur la page Facebook du journal, les votes se sont multipliés. Dans les réseaux, les appels à « faire basculer le vote sur Agri 79 » ont circulé. Une réalité qui, selon Guy Guédon, vide de son sens ce type de consultation. En conséquence, le président de la fédération de la chasse des Deux-Sèvres n’accorde pas de crédit au résultat stabilisé après 6 jours à 54 % de oui et 46 % de non.

Son engagement à la tête de la fédération des Deux-Sèvres, Guy Guédon le conçoit à travers les valeurs que sont l’écoute, la construction à partir d’intérêts partagés, la recherche de compromis, le respect des pratiques de chacun. « Nous cohabitons au sein de la nature. Une nature dont l’intérêt général nous pousse à la préservation. Chacun, dans ses usages, ses actions, doit agir avec en tête cette finalité ». Pour ce faire, les chasseurs, précise le président, outre la fonction de régulation des espèces, agrainent, plantent des haies, financent du matériel agricole pour préserver le gibier lors des chantiers de fauche, développent un programme pédagogique autour de l’éducation à la nature. Imaginer un monde sans chasse est impossible à Guy Guédon, qui refuse de se voir imposer, de manière autoritaire « par des anti tout » des règles radicales. « Avec les randonneurs, avec les agriculteurs, parce que nous échangeons dans l’objectif de trouver des solutions, des organisations nous permettant de vivre ensemble".

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