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Chantegrains mise sur le process

Chantegrains propose des process innovants pour le tri, le concassage, le décorticage et la mise sous vide des grains.

Morgan Kerjen, directeur de Démograins, et Jean-Marc Flagey, directeur de Chantegrains.
Morgan Kerjen, directeur de Démograins, et Jean-Marc Flagey, directeur de Chantegrains.
© - © Alexandre Veschini

À Lupsault, Chantegrains propose des prestations pour les producteurs de céréales et oléagineux. Dans le détail, le site est équipé pour le concassage du maïs, des pois, de l'orge, du riz et tous types de céréales. Avec une grande précision pour de nombreux calibres et différentes granulométries. Les millets, pois, sorgho, blé orge ou lentilles peuvent être décortiqués, mondés ou perlés en fonction de la variété et des besoins. Pour le triage, calibrage et nettoyage, Chantegrains est équipé d'un séparateur plane, cylindrique ou alvéolaire, d'une table densimétrique et d'un trieur optique pour la séparation des grains mélangés, des impuretés et des grains non conformes. Chantegrains réalise également la mise sous vide en big-bag avec un procédé d'extraction d'air du contenant pour une conservation accrue et l'extermination des parasites. L'originalité de Chantegrains est d'avoir un fonctionnement unique qui permet à l'entreprise charentaise d'être certifiée dans les quatre domaines, avec des process qui peuvent s'adapter à chaque production. Chantegrains est également certifiée "agriculture biologique." "On a même trié du pavot pour l'industrie pharmaceutique", souligne le directeur Jean-Marc Flagey.

Fondée en 2011, Chantegrains est détenue depuis 2020 en majorité par le groupe Piveteau, mais également par deux coopératives (la Coop de Mansle et CEA, la coop de Loulay) et des associés. Son client principal reste Démograins, également filiale du groupe Piveteau, mais Chantegrains propose aussi ses prestations aux producteurs, seuls comme en coopérative.

Chantegrains emploie actuellement trois salariés permanents et du personnel intérimaire. Les tonnages traités sont en hausse, passant de 8 000 tonnes en 2021-2022 à 9 300 l'année suivante. Le prévisionnel affiche 10 000 t en 2023-2024 pour un chiffre d'affaires de 480 000 €.

L'essentiel de l'activité est tourné vers le maïs (28 %) et les pois chiches. Le blé prend une part croissante (9 %). Vient ensuite de nombreuses variétés : avoine noire ou blanche, cameline, chia, épeautre, féverole, haricots blancs ou rouges, lentilles, lin, luzerne, pois verts ou jaunes, pois chiche, etc. Une partie est destinée à l'oisellerie.

Une façon de travailler unique

"A la création de Chantegrains, on achetait de la matière, on la transformait, on la travaillait, on la conditionnait et on la vendait", explique Jean-Marc Flagey. L'entreprise ne fait plus que de la prestation.

Au commencement, Chantegrains proposait une installation sur trois lignes. "On était parti sur la certification des lignes, donc une opération mécanique simple. Et maintenant, on peut croiser ces machines, on est toujours sur l'opération mécanique simple, mais à entrée et sortie diverses."

Chantegrains dispose d'une trentaine de process différents, et peut en créer d'autres, pour s'adapter aux différentes productions qui entrent et au cahier des charges de sortie. "C'était vraiment la particularité, voire la difficulté au niveau de la certification, parce que ce cas de figure ne se voit nulle part ailleurs. Par exemple sur les coopératives ou des négoces qui peuvent avoir une ou plusieurs machines, même rarement tout et pas plusieurs lignes." Un système qui permet de s'adapter à tout type de demande. "C'est un peu du sur-mesure. Pour chaque client, le cahier des charges est différent. Et même sur une même matière, on peut avoir un emploi des matières différentes en fonction du taux d'impureté, en fonction du calibre... et ça change selon la qualité d'une année sur l'autre."

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