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Salon de l'agriculture
« C’était une beuverie », témoigne une exposante déçue par l’ambiance du salon

  

Marianne Roussille, de la maison Pineau-Roussille.
© Léa Calleau

« L’ambiance a été un peu compliquée samedi », reconnaît Marianne Roussille, de la maison Pineau-Roussille, et c’est un euphémisme. « C’était une beuverie. Des personnes à qui j’ai vendu du Cognac n’ont même pas dû se rappeler le lendemain qu’elles m’en avaient acheté. » Une déception pour cette exposante, présente au salon depuis quarante ans et qui déplore une attitude des visiteurs de plus en plus portée sur la consommation d’alcool. « Ça a commencé avant le Covid, mais c’était passager. Maintenant, ça devient récurrent ».

À quelques mètres de là, Éric Gargouil, producteur et fabriquant de jus de pommes dans la Vienne, établit le même constat : « Samedi, il y avait trop de gens soûls. On va voir la suite du salon, comment ça se passe. »

Je ne suis pas là pour ça.

Ce comportement pénalise le travail des exposants : « Je ne suis pas là pour ça, pose Marianne Roussille. Je suis là pour faire découvrir mes produits, pouvoir les commercialiser dans le futur. Samedi, c’était une majorité de visiteurs qui se comportait ainsi. Les visiteurs amateurs, qui aiment la découverte gastronomique, finissent par fuir. C’est sûr qu’ils ne restent pas dans cette ambiance. »

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