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Ceta et Mercosur: un prix aussi à payer pour les consommateurs

À quelques heures de la clôture de la seconde phase des États Généraux de l’alimentation, la FNSEA et les JA avaient lancé mardi un appel à la mobilisation dans tous les départements. Dans la Vienne, les agriculteurs ont choisi d’interpeller les passants du centre-ville de Poitiers, où ils ont distribué des tracts.

© Elisabeth Hersand

Nous sommes là pour défendre notre métier» lance Céline Bois. La secrétaire générale de la FNSEA de la Vienne craint que l’arrivée de 65 000 tonnes de viande bovine (contre 4 000 actuellement) et de 75 000 tonnes de porc (contre 5 000 actuellement) sur le marché européen ne vienne déstabiliser les filières françaises. Elle-même éleveuse de porcs dans le nord du département, l’agricultrice rappelle que le Ceta, accord commercial conclu en octobre avec le Canada permet à l’Europe, en échange de ces importations possibles exemptes de droit de douane, d’exporter 18 500 tonnes de fromages par an sans droit de douane non plus. Une nouvelle concurrence pour la production française qui n’a pas les contraintes de l’agriculture de l’hexagone. «On nous demande beaucoup de qualité dans nos produits. La société souhaite une agriculture sans pesticides, et nous travaillons en ce sens. Et là, on nous dit que des tonnes de produits avec OGM, glyphosate, et des pratiques non autorisées en Europe vont arriver dans les rayons des magasins...» Céline  Bois rappelle les efforts faits et le travail actuellement mené par les producteurs français.

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