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Céréales: le marché s'habitue au conflit ukrainien

Même si des pourparlers sont en cours depuis plusieurs semaines entre la Russie et l'Ukraine pour stopper les hostilités en mer Noire, le temps de la paix semble encore loin. Ce qui est sûr, c'est que depuis le début du conflit, les agriculteurs du département, et leurs entreprises de collecte, ont dû faire face à une incertitude accrue liée à la volatilité des marchés internationaux.

"Quand on entend qu'il pourrait y avoir un terme à la guerre, c'est plutôt un élément rassurant pour les marchés et les financiers", confie Vincent Graffin, directeur Céréales à Terrena.
"Quand on entend qu'il pourrait y avoir un terme à la guerre, c'est plutôt un élément rassurant pour les marchés et les financiers", confie Vincent Graffin, directeur Céréales à Terrena.
© V. Marmuse / CAIA

La Russie et l'Ukraine étant les principaux producteurs mondiaux de céréales (entre 25 et 30 % des échanges mondiaux), mais aussi de fertilisants, le conflit russo-ukrainien a entraîné de fortes perturbations sur les chaînes d'approvisionnement, sur les prix des matières premières agricoles. Une situation qui a engendré des conséquences directes sur les exploitations agricoles céréalières, notamment en termes de coûts de production, avec en particulier la hausse des prix des engrais.

"Tout événement géopolitique de ce type joue sur les exploitations agricoles à différents niveaux", observe Benjamin Bichon, directeur de la coopérative La Tricherie. "Sur un marché mondial, dès qu'il se passe quelque chose à l'autre bout du monde, ça impacte les cours des céréales de nos producteurs. C'est le côté ingrat des choses, car l'agriculteur n'y est pour rien. Quand des taxes sont mises en place, ça joue aussi sur l'achat de ses intrants."

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