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Tourisme
Cadillac, une bastide dorée

Si on dit Cadillac… les Américains penseront grosse cylindrée et les Girondins asile… mais la ville de Cadillac vaut le détour pour sa douceur de vivre et son riche patrimoine.

© Myriam Robert

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L'icône du rêve américain, avec ses chromes et ses couleurs acidulées typiques du mitan du XXème siècle a un peu de Gironde en elle. En effet, même si l'on n'en croise pas dans la ville éponyme, la Cadillac tire son nom du fondateur - français donc - de la ville de Détroit, cœur battant de l'automobile au siècle dernier. C'est au XVIIIe siècle que le chevalier Antoine de Lamothe-Cadillac, un aventurier qui a réussi en Nouvelle-France (l'Amérique française comprenant alors Louisiane et Québec), change d'identité. Lamothe-Cadillac, ça sonne tout de même mieux que Laumet, son nom de naissance ! Un rapport lointain, donc, avec un bourg tranquille et rempli d'autres histoires. Cadillac, elle, se dresse en bord de Garonne. Pas de chromes, mais des fortifications du XIVème parfaitement conservées entourant une bastide et un château ducal. L'endroit idéal pour traverser la riche histoire de ce coin de Nouvelle-Aquitaine.
Un terroir qui a vu les batailles entre duc d'Anjou et Du Guesclin, Charles VII et comte de Foix, au XVème siècle, mais aussi les guerres de religion et la fronde. Aujourd'hui, on ne perçoit les échos de ces épisodes féroces qu'au pied des remparts massifs qui jaugent les visiteurs de toute leur hauteur. Une fois franchie la porte de la Mer, qui fait face au fleuve - en Gironde, les fleuves sont appelés mer -, on se retrouve dans une cité languissante et charmante. Les rues pavées et abondamment fleuries laissent toute la place aux tons miel de la pierre girondine. On peut ainsi flâner sous les arches de la bastide, admirer la halle qui campe fièrement dans le cœur de la cité, voir la hauteur impressionnante des crues de la Garonne mesurées au fil des siècles. À gauche de la porte de la Mer subsiste un "caruet" (le chemin qu'empruntaient les soldats de guet) d'origine.
Il est temps, alors, de traverser la ville pour aller admirer le jardin à la française reconstitué dans les années 1980 autour du château ducal. Un château érigé par un cadet de Gascogne, le duc d'Épernon. En haut de la colline se trouve ce monument national construit de 1598 à 1620.

Premier château "à la française"

Entouré de douves, protégé par des bastions, il offre aux regards ses fenêtres à meneaux, sa cour intérieure, un pavillon central et ses huit cheminées monumentales. Un monument impressionnant, mais avec, lui aussi, ses zones d'ombre. Au-delà de sa magnificence, - il a accueilli deux rois de France, Richelieu, Mazarin… - le château fut, après la Révolution, une prison pour femmes. Après la visite du château, les curieux pourront, sur rendez-vous, aller découvrir le "cimetière des fous" où ont été inhumés les "mutilés du cerveau" de la première guerre mondiale soignés à Cadillac. Ou préféreront se rafraîchir sur le port en bord de Garonne. Édifié pour transporter le vin produit sur ses berges, il accueille aujourd'hui, une halte nautique. On peut ainsi voir de plus près le pont de type Eiffel qui enjambe le fleuve. De quoi se remettre en jambes et découvrir les nombreux chemins de randonnée qui entourent le bourg et sillonnent en Entre-deux-Mers.

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