BVD : la faune sauvage pas forcément en cause
Le GDS 86 et la Fédération départementale de la chasse ont organisé pendant l'hiver 2024-2025, des prélèvements sur des jeunes cerfs et chevreuils, pour répondre aux inquiétudes des agriculteurs sur la transmissibilité possible de la BVD de la faune sauvage aux animaux d'élevage.
Le GDS 86 et la Fédération départementale de la chasse ont organisé pendant l'hiver 2024-2025, des prélèvements sur des jeunes cerfs et chevreuils, pour répondre aux inquiétudes des agriculteurs sur la transmissibilité possible de la BVD de la faune sauvage aux animaux d'élevage.

À quel degré la faune sauvage peut jouer un rôle dans l'introduction de maladies graves pour les élevages ? Pas toujours facile de trancher, même quand les éleveurs, dont des animaux ont été infectés par le virus de la BVD, se demandent si des cervidés par exemple ne pourraient pas être à l'origine de la contamination. "Dans la Vienne, il ne s'était jamais rien fait en matière de suivi BVD régulier sur la faune sauvage", indique Pascal Robichon. Le président du GDS 86 s'est alors tourné vers la Fédération des chasseurs de la Vienne pour mettre en place une recherche de la circulation virale BVD, grâce au réseau de chasseurs. "Ça se fait régulièrement en Corrèze, dans la Creuse. Les observations se basent sur des prélèvements sanguins. Des sérologies ont été faites, pour chercher des anticorps. Dans ce cas on regarde si la maladie est passée."