Aller au contenu principal

Blessée, la plante ne fait pas le poids face à la bactériose

Les importants symptômes de bactériose observés sur les pois d’hiver cette année sont dus à une conjonction de facteurs climatiques exceptionnels qui ont permis les premières contaminations et la progression rapide de la maladie dans les parcelles.

La bactériose sur plantes se caractérise par une couleur qui va du marron clair au brun foncé sur le feuillage et les tiges.
La bactériose sur plantes se caractérise par une couleur qui va du marron clair au brun foncé sur le feuillage et les tiges.
© Terres Inovia

La bactériose, également appelée graisse du pois, est une maladie aérienne due à une bactérie appelée pseudomonas syringae. Cette maladie apparaît en foyers dans la parcelle. Le feuillage présente des plages nécrotiques, de couleur marron clair à brun foncé, souvent translucides. Les tiges sont également ceinturées par des nécroses brunes translucides. Les organes touchés finissent par dessécher.
Dans les années quatre-vingt, des attaques sévères ont surtout concerné le Sud-Ouest de la France. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, la maladie a été occasionnellement observée, mais sans conséquence sur la production.
Néanmoins, la bactérie semble présente chaque année sur les cultures de pois, ou dans l’environnement proche, sans pour autant provoquer de symptômes. En effet, la bactérie, issue de semences contaminées ou de plantes hôtes, se multiplie à la surface des plantes de façon très importante, lorsque les conditions sont favorables, sans occasionner de dégâts. À titre d’exemple, entre 1990 et 2000, la fréquence et la sévérité de la maladie étaient faibles voire nulles en France alors que la bactérie était détectée chaque année dans 30 à 50 % des lots de semences analysés.
Ce n’est que par des blessures provoquées par des phénomènes mécaniques mais aussi les conditions climatiques que la bactérie pénètre dans les tissus du pois et qu’elle provoque alors des dégâts visibles.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 29 juillet 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Dany Dubernard a été élue maire de Boivre-la-Vallée en mai 2020. Elle ne se représente pas en mars 2026.
Boivre-la-Vallée supprime ses communes déléguées
Le 1er janvier, Boivre-la-Vallée n'aura plus ni mairie déléguée ni maire délégué. Une économie mais aussi une meilleure…
L'élevage d'Anne Boutet affiche une longévité record.
À Pamproux, Anne Boutet incarne l'excellence caprine

L'éleveuse du sud Deux-Sèvres conduit un troupeau de Saanens aux hautes performances techniques et génétiques, notamment en…

Les givrés de Noël lancent leurs défilés sur les routes du Civraisien ce samedi 6 décembre.
Les agriculteurs font briller nos villages
Dans le Civraisien et en Vienne et Gartempe, les agriculteurs, au volant de leurs tracteurs illuminés, parcourent depuis…
Mathieu Ramus et Clément Tholance ont notamment aménagé cette salle de jeux dans la tour médiévale.
Un gîte pour les amateurs de jeux vidéo
Dans quelques jours, un concept unique en France ouvre à Vivonne: un gîte suréquipé qui permet aux amateurs de jeux vidéo d'…
Engraissement : des actions pour développer la production

Face à la décapitalisation et aux montants élevés du maigre, Terrena, la Caveb et Feder mettent en place des aides pour…

Les deux bâtiments pour les gestantes sont sur aires paillées en pente. De gauche à dr. : Régis Rézeau (Cooperl), Jérôme Clerc, Jeanne (salariée sur la ferme) et Samuel Bernard (Alicoop).
Un agrandissement de bâtiment plus que raisonné

Dans les plaines céréalières, l'élevage hors-sol montre sa pertinence. Jérôme Clerc s'est lancé en porcs (naisseur-engraisseur…

Publicité