Aller au contenu principal

Biosécurité : « Beaucoup d’éleveurs de porcs ne seront pas prêts »

Didier Guillaume, président de l'Association Sanitaire Porcine de Nouvelle-Aquitaine (ASPNA) revient sur les enjeux des éleveurs sur les questions de biosécurité et de castration des porcelets. Des dossiers qui préoccupent la filière.

« Pour l'instant, on applique les produits que la loi nous demande. Mais ce ne sera plus suffisant 
au 1er janvier », souligne Didier Guillaume.
« Pour l'instant, on applique les produits que la loi nous demande. Mais ce ne sera plus suffisant
au 1er janvier », souligne Didier Guillaume.
© A.V.

Comment concilie-t-on la biosécurité et le bien-être animal ?

Les éleveurs, jusqu'à l'approche de la peste porcine, étaient déjà sensibilisés aux questions de biosécurité. Depuis 2018, et l'arrivée de la peste porcine en Allemagne, le mouvement s'est accéléré. Chaque éleveur a été obligé de suivre une formation en biosécurité et doit la mettre en place chez lui. Il s'agit d'écarter tous les risques de contamination par des microbes extérieurs de son élevage. Cela veut dire changer de tenue pour aller voir les animaux, quand on passe d'une zone extérieure "sale" vers une zone intérieure "propre" ; c'est définir des zones d'élevage, des zones professionnelles et d'extérieurs puis mettre en place des clôtures.

Chaque élevage devrait avoir fait son audit de biosécurité avant la fin de l'année. Ce ne sera sans doute pas le cas. Les élevages en groupement devraient s'en sortir. Ils représentent 80 à 90 % des porcs. Mais rapporté au nombre d'éleveurs, il va manquer beaucoup de petits élevages, qui ont moins de 50 truies ou 100 places d'engraissement, surtout dans notre région. C'est pratiquement 70 % du nombre d'éleveurs. Beaucoup ne seront pas prêts !

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 5 novembre 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

Eric Dion se demande s'il va garder ses trois enrouleurs.
Aslonnes : l’éleveur Éric Dion privé d’eau pour 2026

Avec une baisse de plus de 70 % de ses autorisations de prélèvement, Eric Dion, éleveur porcin à Aslonnes devra acheter du…

L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
Mélanie Gatard a lancé son activité d'apicultrice en 2023 à Chabrac.
Une année correcte pour le miel
Installée depuis 2023, Mélanie Gatard est apicultrice à Chabrac.
À droite, Laurent Escot, responsable de la formation de technicien entrepreneur agricole et les 5 (sur les 6) apprenants de cette année.
En formation de "technicien entrepreneur agricole"

Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny.…

Publicité