Aller au contenu principal

Bilan fourrager : outil indispensable pour les éleveurs

Le bilan fourrager permet aux éleveurs de vérifier s'ils ont suffisamment de fourrage pour passer l'hiver. Ils peuvent ainsi anticiper d'éventuels achats et négocier de meilleurs prix.

La Chambre d'agriculture va dresser le bilan des ressources en fourrage sur le département.
La Chambre d'agriculture va dresser le bilan des ressources en fourrage sur le département.
© A.V.

Jean-Bernard Sallat, éleveur et vice-président de la Chambre d'agriculture, est un utilisateur de la première heure du bilan fourrager. Le document propose des champs à remplir pour évaluer les besoins en fourrage pour cet hiver. « Je le faisais dès le tout début de l'opération. Le bilan fourrager de la Chambre me permet de piloter mes stocks de fourrage. Cela fait partie des outils qui permettent de savoir rapidement ce qu'on a. Ça reste un indicateur taillé à la serpe et il ne faut pas hésiter à affiner. Il n'y a rien de pire que de manquer de foin. Là on sait de combien et de jusqu'à quand on dispose de fourrage. Je sais que je dispose de suffisamment de nourriture jusqu'au printemps », explique l'éleveur.
Le bilan fourrager est aussi un outil pour les Chambres. Plus grand est le nombre d'agriculteurs participants à ce comptage, plus précis seront les chiffres que la Chambre d'agriculture pourra compiler. « Ça nous donne une image plus précise de la réalité du terrain. Ça nous permet de voir la préfète et de faire si besoin une demande de calamité agricole après une sécheresse. L'an dernier, on nous a répondu que la Charente n'était pas en zone sécheresse car les services de l'État n'avaient pas suffisamment d'éléments venant de la Chambre d'agriculture. Avec une meilleure connaissance du terrain, nous pouvons nous mobiliser plus facilement. On peut demander une mobilisation des jachères pour nourrir le bétail. Si on attend trop, l'herbe a le temps de sécher et perd tout son intérêt. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Zeina Hokayem peint des tableaux de femmes, très colorés, sur de l'acier.
Des tableaux colorés et débordants de vie
Elle est arrivée il y a 3 ans dans la Vienne, et Zeina Hokayem a déjà disséminé les couleurs qui lui tiennent tant à cœur dans…
Publicité