Aller au contenu principal

Portes ouvertes
Bienvenue sur la ferme des Canards gras du Cébron

Les 19 et 20 avril, les adhérents du réseau « Bienvenue à la ferme » ouvriront les portes de leurs exploitations. Emmanuel Brilloux, producteur de canards gras, comptera parmi ces agriculteurs.

Emmanuel Brilloux a rejoint le réseau Bienvenue à la ferme parce « qu’il est l’image, auprès du grand public, d’une agriculture de qualité ».
Emmanuel Brilloux a rejoint le réseau Bienvenue à la ferme parce « qu’il est l’image, auprès du grand public, d’une agriculture de qualité ».
© Christelle Picaud
La transparence est, selon Emmanuel Brilloux, gage de réussite commerciale. Producteur de canards gras depuis 12 ans, l’éleveur, dont l’activité s’est développée grâce à la vente en circuits courts, abat aujourd’hui la carte de la vente directe.
Adhérent du réseau Bienvenue à la ferme depuis octobre dernier, il participera les 19 et 20 avril aux journées portes ouvertes organisées dans toute la région. L’occasion d’accueillir sur son exploitation, située à Louin au lieu-dit Champeau tous ses clients. L’opportunité de faire venir un public plus large.
Dans les années à venir, Emmanuel Brilloux aimerait développer la part du chiffre d’affaires réalisé grâce aux ventes aux particuliers.
Depuis son installation en 1996, l’entrepreneur a ajouté à l’atelier de gavage, créé sur l’exploitation familiale par ses parents (aujourd’hui en retraite), un abattoir, un atelier de découpe, une conserverie et un local de vente.
Cet équipement, progressivement aménagé dans les anciens bâtiments de la ferme, a jusqu’à présent été financé grâce aux ventes des foies gras, pâtés gourmands, confits, cuisses et autres manchons de canards chez les restaurateurs et traiteurs de la région. Les transactions avec les particuliers, aujourd’hui objectifs de l’entreprise, restent marginales. « L’exploitation a atteint son rythme de croisière », juge Emmanuel Brilloux. Sur la ferme « canards gras du Cébron », 3 500 canards Mulards sont gavés aux grains de maïs entier et transformés à l’année. Pour absorber la charge de travail, l’entrepreneur est épaulé de deux salariés à temps partiel rompus au fonctionnement de l’entreprise.
Déterminé à faire prospérer son activité, sans pour autant devenir esclave de la production, l’exploitant mise aujourd’hui sur le développement de la valeur ajoutée. Une alternative à l’industrialisation de l’activité. Cette dernière orientation, Emmanuel Brilloux avant tout éleveur, la refuse. À la quantité, il préfère la qualité. Une voie sur laquelle il semble d’ailleurs bien engagé. En 2007, l’exploitant Gâtinais décrochait la médaille de bronze au cours général à Paris, pour son foie gras de canard entier semi-conserve.
C.P.Portes ouvertes
L’exploitation d’Emmanuel Brilloux, l’EARL Canards gras du Cébron,  ouvrira ses portes le samedi 19 après-midi et dimanche 20  toute la journée. 05 49 64 61 29
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Au Busseau, on transforme le lait de 1600 chèvres
Dans la famille Thibault, le père, les deux fils et la fille sont tous investis dans l'élevage de chèvres. La totalité de la…
À Sanxay, la Briouse s’ouvre aux touristes
Le Poitou recèle bien des pépites parfois peu connues. À Sanxay, ce sont deux femmes de la région parisiennes qui sont tombées il…
À Triou, Fabien veut ses sols vivants et fertiles
Après avoir été maçon pendant dix ans, Fabien Ledoux a repris les rênes de la ferme familiale de Triou depuis près de deux ans.…
L’indice des fermages en hausse de 5,63 %

Selon l’arrêté ministériel du 18 juillet 2023 (publié au JORF le 21 juillet 2023), l’indice national des fermages s’établit…

Flambée de FCO en Occitanie

GDS France relève une situation très inhabituelle concernant la fièvre catarrhale ovine de sérotype 8…

Année record pour le tournesol, bonne perspective pour le maïs
Le début des moissons augurent des rendements satisfaisants en Deux-Sèvres, confirmés à l'échelle nationale.
Publicité