Aller au contenu principal

Formation
Bac pro : trois ans de formation et le Bepa en option

A la rentrée 2009 le bac pro se préparera en trois ans. Alors que les derniers points de la mise en œuvre de cette réforme sont en négociation, la profession craint de voir le Bepa dévalorisé.

Fin des années 80, David Sarraud termine sa troisième. C’est en empruntant la voie du Bepa qu’il se lance à la conquête de la capacité agricole. « Pendant deux ans, c’est sur les exploitations, au cours des nombreuses périodes de stage, que j’ai trouvé la ressource nécessaire à l’assimilation des notions théoriques », témoigne près d’une vingtaine d’années plus tard, ce passionné d’agriculture A trente-cinq ans, le chef d’exploitation est fier de son parcours. « Lorsque je me suis inscrit en Bepa, je savais que je signais pour quatre ans minimum ». Les aides à l’installation, pour ce jeune né en 1973, dépendaient du bac. « Sans la pratique, je ne suis pas sûr que j’aurais trouvé la motivation nécessaire pour avancer », témoigne-t-il aujourd’hui. Aux deux années de Bepa, trois années de Bac pro ont suivi. « J’ai redoublé une fois. Oui, j’ai pris mon temps, sourit-il. Et alors ? L’important, c’est le résultat ». En 1996, lorsqu’il s’installe, David est armé de deux examens reconnus par la profession, le Bepa et le bac.
Objectif : niveau IV
Alors que la réforme du bac pro est engagée, David Sarraud s’interroge. Si la perspective d’obtenir la capacité agricole en trois ans, au lieu de quatre, lui semble un principe séduisant, il exprime quelques inquiétudes quant à la place réservée aux jeunes - « les moins scolaires » - dans ce nouveau cursus. « Pour être un bon praticien, il ne suffit pas d’apprendre, il faut également assimiler ». Sur ce point, la direction régionale de l’agriculture et la forêt se veut rassurante. « Outre l’objectif d’harmonisation des parcours entre les différents secteurs professionnels, cette réforme à pour vocation d’amener un maximum de jeunes au niveau IV », explique Brigitte Blesson, chef du service régional de la formation à la Draf. Pour ce faire, cette filière professionnelle accordera une large place aux stages en exploitation agricole assure la responsable. Si le bac pro en trois ans est désormais une certitude, le programme de cette nouvelle filière, lui, est en cours de construction. « Les inspecteurs y travaillent », affirme Brigitte Blesson. C’est un nouveau bac pro qui à la rentrée 2009 sera proposé aux élèves. L’organisation, quoi qu’encore un peu floue, se dessine. A la sortie de troisième, les jeunes empruntant la voie professionnelle seraient dirigés vers une seconde de détermination. « Celle-ci débouchera sur le bac pro », annonce la représentante de l’administration. Au cours de ces trois années, les jeunes attachés au Bepa, auraient la possibilité de passer l’examen. C’est là que le bât blesse pour la profession agricole. Attachés à cet examen reconnu par les agriculteurs employeurs de main-d'œuvre, les syndicats redoutent une dévalorisation aux conséquences réelles sur le marché de l’emploi. Le Capa n’ayant aucune valeur professionnelle en agriculture.

3C5RB7ZQ.pdf (603.98 Ko)
Légende
La formation en schéma
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Publicité