Aller au contenu principal

Aux petits soins pour ses veaux

Comme ses grands-parents, Guillaume Terrière a choisi d’élever des veaux sous la mère. Mieux valorisé qu’un broutard, le veau sous la mère nécessite une attention particulière.

Depuis son installation en mars 2016, Guillaume Terrière élève ses veaux sous la mère.
Depuis son installation en mars 2016, Guillaume Terrière élève ses veaux sous la mère.
© Estelle Bescond

« Mes grands-parents maternels faisaient du veau sous la mère, alors ça s’est fait comme ça. » Guillaume Terrière s’est installé à Rioux-Martin en mars 2016 en hors cadre familial. Il y a acheté 17 ha de foncier, un cheptel de 17 têtes et le bâtiment.

Peu à peu, il a développé sa structure en reprenant le fermage d’un voisin, et en augmentant la taille de son troupeau pour arriver à 56 vaches de différentes races : limousines et montbéliardes en majorité, et des croisées, avec 60 % de race à viande et 40 % de tantes. L’éleveur procède à des saillies naturelles avec des mises-bas toute l’année. « Pour la trésorerie, ça fait des entrées d’argent tous les mois. J’ai commencé comme ça et ce n’est pas plus mal », constate-t-il.

Pour nourrir ses veaux, Guillaume Terrière a fait le choix de les mettre sous la mère au licol et de ne pas utiliser de lait en poudre. « Je favorise les veaux les plus gros mais je fais en sorte que chaque veau tète à sa faim. Un veau sous la mère doit être rassasié après la tétée du matin et celle du soir. Si c’est le cas, dans les dix minutes après la tétée, il est couché », explique l’éleveur de 34 ans originaire de Saintes (17).

Les vaches, elles, profitent de l’herbe produite en totalité sur l’exploitation (enrubannage et foin) et de granulés. Après avoir racheté cette exploitation, Guillaume Terrière a dû s’adapter à l’existant mais il sait que des améliorations sont possibles  : remplacer les chaînes de la salle de tétée par des cornadis, mécaniser certaines tâches, optimiser l’aération de son bâtiment…

« Mon bâtiment est devenu trop petit pour ma trentaine de veaux, donc l’aération ne se fait pas correctement. Le renouvellement de l’air et la production d’un bon lait par les vaches sont les deux éléments essentiels pour faire un bon veau. » L’éleveur souhaite donc faire construire un nouveau bâtiment pour accueillir son troupeau, atteindre son objectif de 80 mères et permettre à son épouse, Virginie, de s’installer avec lui.

De l’observation

Au fil des mois, il a fait évoluer ses méthodes d’élevage pour minimiser les risques et produire un veau le plus conforme aux exigences du marché. « Au départ, je ne...

...Lire l'intégralité de notre reportage dans La Vie Charentaise du 30 novembre, page 13.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Pour Muriel et Sandrine, le moment est important. Elles font partie des 25 premiers salariés de l'entreprise à but d'emploi Oxalys.
Montrer que personne n'est inemployable
Fin avril, Oxalys était officiellement lancée, dans le cadre de l'expérimentation du projet Territoires zéro chômeur de longue…
Publicité