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Au service des exploitants, Guylaine devient agricultrice

Le groupement d’employeurs départemental met à disposition des exploitants une main-d’œuvre qualifiée pour un nombre d’heures adapté au besoin. Guylaine Toux est l’une des salariées du service. Elle s’adapte à toutes les situations.

Guylaine Toux est en contrat avec le Ged. Après une matinée à botteler sur l’exploitation de Stéphane Gaudicheau, elle se prépare à changer une courroie qui a cédé pendant le chantier.
Guylaine Toux est en contrat avec le Ged. Après une matinée à botteler sur l’exploitation de Stéphane Gaudicheau, elle se prépare à changer une courroie qui a cédé pendant le chantier.
© C.P.

Les temps sont durs en agriculture. Pour autant, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, Guylaine Toux, salariée du Groupement d’employeurs départemental, cumule les contrats. « Je ne connais pas la crise », note la jeune femme. Y compris dans les périodes économiquement difficiles, les exploitants ont besoin de solutions pour faire face au surcroît de travail, prendre du temps pour leur famille, se soigner, se former. L’emploi partagé est une alternative aujourd’hui reconnue. « Ce besoin, nous le sentons et le mesurons à travers le développement de l’activité du Groupement d’employeurs départemental ou du Service de remplacement. Ces deux structures complémentaires permettent la prise en charge des besoins, quel que soit leur motif. Surtout, elles permettent aux agriculteurs de s’engager dans l’emploi progressivement, en satisfaisant une demande qui peut n’être que de quelques heures par mois », explique Jean-Michel Monneau, président du Ged.

Une couverture départementale
Lancé en 2012, ce service trouve ses amateurs. Entre 2014 et 2015, le travail de promotion pris en charge par Karl Chabot a porté ses fruits. En un an, l’activité est passée de 6 700 heures facturées à 11 500 heures, soit l’équivalent de 7 temps pleins. « Outre l’embauche à temps partiel, le Ged permet de déléguer la charge administrative liée à l’emploi. Un atout. Le personnel du service est également disponible pour renseigner l’employeur sur ses droits et ses devoirs, « un rempart dans un monde qui connaît une réglementation changeante », argumente le président.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 19 août 2016

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