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Après le H5N8, le H5N1 est identifié en Deux-Sèvres

Mercredi 11 janvier un troisième cas de grippe aviaire était confirmé en Deux-Sèvres. Une suspicion pesait sur un quatrième élevage. Dans ce contexte, les flux d’animaux au sein de la zone réglementée ou en provenance ou à destination de celle-ci sont interdits hors dérogation.

La vigilance des professionnels est recommandée.
La vigilance des professionnels est recommandée.
© Réussir SA / P. Le Douarin

Les analyses effectuées par les services de la DDCSPP dans tous les élevages et basses-Cours de la zone protégée révélaient en fin de semaine dernière un nouveau cas de grippe aviaire. À Augé, samedi matin, 7 312 animaux étaient abattus dans un élevage, en partie de plein air, de volailles démarrées. « Compte tenu du nombre d’analyses positives et des liens établis entre cette exploitation et celle de la Chapelle-Bâton », explique Claire Villedary, chef de pôle protection des populations à la DDCSPP, les services de l’État n’ont pas attendu le résultat du typage pour agir.En début de semaine, le résultat des analyses réalisées sur l’exploitation d’Augé aura écarté le lien de contamination entre les deux élevages infectés. Effectivement, contrairement aux cas confirmés à Fors et à la Chapelle Bâton entre Noël et le premier de l’an, le virus identifié ce début de semaine n’est pas le H5N8 mais le H5N1. Contrairement au H5N8 (hautement pathogène) dont la propagation serait liée aux flux migratoires, « les H5N1, H5N7 et H5N9 à l’origine la lourde infection qui a touché le sud-ouest début 2016 seraient, selon les scientifiques qui travaillent sur le sujet, des virus qui aujourd’hui restent sur notre territoire, s’adaptent et présentent donc à terme le risque de devenir pathogène », explique Claire Villedary. Afin de protéger les élevages, mais également de réduire les risques de mutation, la destruction du virus quel qu’il soit est indispensable, pose la représentante de la DDCSPP. « On ne peut le détruire sans abattre les animaux qui ont été en contact avec lui ou dont le risque d’un contact avec le virus est jugé élevé ».

Suspicion d’un quatrième cas

Mercredi 11 janvier à midi (heure du bouclage d’Agri79), une seconde suspicion pesait sur un autre élevage situé dans la zone de protection. N’ayant identifié aucun mouvement d’animaux entre ce dernier et les élevages infectés, « l’exploitation au sein de laquelle très peu d’écouvillons ont réagi », précise Claire Villedary, a été isolée en attendant le résultat des analyses qui devrait tomber au plus tard jeudi 12 dans la journée. Cette situation de crise redoutée par l’ensemble de la filière avicole, également par les services de l’État, conduit au maintien des mesures administratives qui affectent le secteur réglementé. Plus que jamais, la vigilance des professionnels est recommandée. À ce jour, les zones réglementées n’évoluent pas. Toutefois, tout mouvement d’animaux et produits issus de l’élevage (œufs couvés ou de consommation) est interdit au sein des 44 communes concernées par le périmètre réglementé en l’absence d’une dérogation accordée par la DDCSPP. Les mouvements de camions sont libres. « En revanche, chaque éleveur responsable de la biosécurité sur son exploitation doit conformément aux arrêtés interdire l’accès à sa zone d’élevage par une barrière et s’assurer de la désinfection de tout véhicule entrant et sortant du site », rappelle-on à la DDCSPP.

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