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Apis Diffusion vers un marché unique de produits génétiques

La coopérative d’insémination rayonne sur les départements de la Vendée, la Charente, la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres, auprès de 3441 élevages.

Michel Fouchet, directeur d’Apis Diffusion.
Michel Fouchet, directeur d’Apis Diffusion.
© Catherine Longueville

Difficile pour la coopérative d’insémination Apis Diffusion d’occulter la crise actuelle. Mais il semble que le présent soit « porteur. » Selon son directeur Michel Fouchet, la crise se fait ressentir en lait : « C’est surtout en lait que l’impact se fait ressentir en IA dans des départements plus céréaliers que la Vendée et les Deux-Sèvres. Une partie des éleveurs préférant arrêter l’activité laitière. Sur les quatre départements que nous couvrons, nous enregistrons une baisse de 1,6 % des inséminations de femelles laitières (campagne d’octobre 2014 à septembre 2015). En Charente, la baisse des IA laitières se situe à 9,6 %. La Vendée se maintient. En races allaitantes (31 % de l’activité), nous progressons de 2,6 %. L’utilisation de paillettes sexées en IA concerne 7,7 % des bovins. Ce sont les éleveurs de prim’holstein (11,5 % des IA) qui ont le plus recours à cette technique. En race à viande, le taux est seulement de 1 %. » Le prochain cadre réglementaire zootechnique européen serait moins contraignant que la réglementation actuelle et plus ouvert pour la création des sociétés dédiées à la génétique.
C’est naturellement du côté du génotypage qu’il faut attendre des évolutions. Selon Michel Fouchet, « en lait, cette technologie est bien établie. Le taux d’utilisation de taureaux génomiques est de 84 % en prim’holstein, comme en normande et de 43 % en montbéliarde. En race allaitante, Apis Diffusion a démarré le génotypage en 2 015. En race charolaise, le taux d’utilisation de taureaux génotypés se situe à 13 % sur l’exercice en cours. » Travaillant sur des caractères nouveaux Apis Diffusion cible en prim’holstein la sélection sur la santé du pied. « En race charolaise, nous nous attachons aux qualités des mamelles-trayons, le comportement de l’animal vis-à-vis de l’homme, les aplombs arrières. Dans l’ensemble des races à viande, l’objectif est d’être plus précis dans les indexations. » En caprin, avec Capgènes, Apis Diffusion va proposer une évaluation génomique fin 2017.

Lisez la suite de cet article dans la Vie Charentaise du 8 avril 2016 (page 12)

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