Aller au contenu principal

Apiculture : des mortalités hivernales plus importantes

Chaque année, la réunion de bilan de fin de saison de l’association de développement apicole rassemble les acteurs de la filière. La mortalité hivernale, les tarifs des conditionneurs et l’implication des pouvoirs publics inquiètent les apiculteurs.

La réunion annuelle de l’association permet aux apiculteurs de confronter leur méthode de travail et d’échanger sur les meilleures pratiques.
La réunion annuelle de l’association permet aux apiculteurs de confronter leur méthode de travail et d’échanger sur les meilleures pratiques.
© M.N.

Ils étaient une trentaine à avoir répondu à l’appel de l’association de développement apicole (ADA) de Nouvelle-Aquitaine. Chaque année, il s’agit d’échanger entre apiculteurs professionnels et de faire un bilan de la production pour établir des chiffres sur lesquels chacun peut situer sa propre production.vant la réunion de bilan annuelle, Jonathan Gaboulaud, animateur et coordinateur de l’ADA Poitou-Charentes, a lancé une enquête sur les mortalités hivernales. « Le Poitou-Charentes n’a pas été épargné par le phénomène qui touche toute la France. L’enquête n’a qu’une valeur de tendance mais les apiculteurs peuvent se situer.

Au 14 mai dernier, 135 apiculteurs ont rempli l’enquête en ligne. Ils représentent près de 9 700 colonies hivernées en fin de saison 2017. L’enquête révèle une tendance de mortalités hivernales plus importantes que l’année dernière, avec un taux de pertes moyen dépassant les 27 %, contre 19 % l’année précédente. L’hiver a été particulièrement difficile et 31 apiculteurs ont retrouvé plus de la moitié de leurs ruches mortes », indique Jonathan Gaboulaud. Aucun département n’a été épargné.

Dominique Carrage, apiculteur à Celle L’Evescault (86) était aussi venu à la réunion de bilan pour savoir pourquoi les MAE apicole de 2016 n’ont pas encore été réglées. « Des acomptes ont été adressés aux apiculteurs qui en ont fait la demande mais nous n’avons pas plus de retour de la DDT », explique Jonathan Gaboulaud.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Pour Muriel et Sandrine, le moment est important. Elles font partie des 25 premiers salariés de l'entreprise à but d'emploi Oxalys.
Montrer que personne n'est inemployable
Fin avril, Oxalys était officiellement lancée, dans le cadre de l'expérimentation du projet Territoires zéro chômeur de longue…
Publicité