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Apéritif : Le pineau part à la conquête de l’Ouest

L’interprofession du pineau en est convaincue : il est une «pépite» à faire découvrir au «pays des chercheurs d’or».

De gauche à droite : Philippe Guérin, président du syndicat des producteurs aux côtés de Jean-Marie Baillif, président du Comité national du pineau.
De gauche à droite : Philippe Guérin, président du syndicat des producteurs aux côtés de Jean-Marie Baillif, président du Comité national du pineau.
© VC

Ce n’est pas l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-unis et ses déclarations à l’emporte-pièce sur les barrières douanières qui vont faire reculer les responsables du Comité national du pineau. Lundi dernier, ils avaient rendez-vous avec quatre agences de communication pour lancer leur offensive sur les marchés américain et canadien. Pour cela, un budget de 450 000 euros (200 000 euros pour le Canada et 250 000 pour les Etats-Unis) a été provisionné sur l’année 2017. L’enjeu est de taille : il s’agit de «tout créer là-bas», sachant que le pineau part avec un atout : «Les Américains apprécient des vins de dessert». Voilà qui correspond tout à fait aux voeux du Comité national et du Syndicat des producteurs qui veulent faire évoluer les modes de consommation du pineau vers deux versions : «en cocktail long drink» ou «comme un vin à part entière» sur du fromage, avec des huîtres ou du poisson… «Les moments apéritifs évoluent, nos ventes régressent sur nos marchés traditionnels (France et Belgique) et nous devons trouver de nouveaux marchés, reprend Jean-Marie Baillif. Justement, l’étude de marché que nous avons commandée prévoyait aussi un débouché vers la Chine, mais ce sera plus tard. On ne peut pas tout faire en même temps».

Toujours pas de nom pour la segmentation du pineau de 3 à 7 ans
De son côté, le syndicat de producteurs continue de travailler «sur le cahier des charges», un «sujet au long cours qui n’avance pas aussi vite que l’on voudrait», estime le président Philippe Guérin. La nouvelle segmentation décidée pour la catégorie du pineau de 3-7 ans n’a toujours pas de nom et les responsables du pineau ont décidé là encore de se tourner vers une agence pour les aider à créer cette nouvelle identité. La première catégorie (moins de trois ans) garde le patronyme «pineau», la troisième (plus de 7 ans) «vieux pineau» et la quatrième (plus de 12 ans) «très vieux pineau». Dans ce nouveau schéma,  le pineau rosé reprend aussi toute «sa place d’origine», en marge du pineau rouge (12 mois d’élevage dont 8 mois sous bois).
Le syndicat des producteurs a reçu l’accord de principe de l’Inao pour la réintégration du cépage «historique» chauché gris. Il sera le 13e d’une collection comportant huit cépages blancs et des quatre rouges.

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