Aller au contenu principal

Annulation du festival de Parthenay au nom de la sécurité sanitaire des élevages

Les organisateurs ont pris la décision d'annuler du Festival de l'elevage et de la gastronomie qui devait avoir lieu cette fin de semaine. Les pertes vont être importantes, mais peut-être pas autant que s'il avait été maintenu, compte tenu des risques encourus.

Les concours d'animaux avaient, comme à chaque édition, rythmé le Festival de l'élevage et de la gastronomie en 2013. (Photo d'archives)
Les concours d'animaux avaient, comme à chaque édition, rythmé le Festival de l'élevage et de la gastronomie en 2013. (Photo d'archives)
© N.C.

Avec l'extension de la zone de surveillance de la FCO, plaçant Parthenay à moins de 20 kilomètres du périmètre de sécurité, le 18 septembre, la menace de l'annulation du Festival de l'élevage est apparue. La décision a été prise, le 22 septembre par le comité d'organisation.
« La décision était délicate à prendre, mais, compte tenu de l'incertitude sur l'évolution de la zone de surveillance d'ici à dimanche et de la réglementation sur les rassemblements d'animaux, nous avons décidé d'annuler la manifestation », explique Serge Bonnenfant, co-président du festival. « On ne sait pas si on a bien fait, toujours est-il qu'on a fait au mieux pour éviter tout risque sanitaire pour les élevages exposants et ne pas mettre les éleveurs en difficulté. »

Ne pas prendre le risque d'attendre la veille
Certains éleveurs ne pouvaient d'ores et déjà pas participer au concours. Parce qu'ils étaient dans la zone de surveillance, en Creuse, dans la Vienne et au-delà, mais aussi dans l'une des 32 communes des Deux-Sèvres de ce périmètre. « Attendre encore, c'était s'exposer à un durcissement de la réglementation qui pouvait intervenir à tout moment, la veille, dans ce cas les conséquences auraient été encore plus catastrophiques, mais aussi le jour même », poursuit Serge Bonnenfant. Il aurait alors été impossible aux animaux de retourner dans leur élevage.
Cette fin de semaine tombait dans la période où les investigations par les autorités sanitaires et les éleveurs sont en attente des résultats des prises de sang pour dépister la présence de la FCO dans les élevages. Comme dans les autres régions, soixante fermes sentinelles de Poitou-Charentes ont été sélectionnées, pour trente prises de sang dans le cheptel de chacune d'elles. Les résultats seront connus à la fin du mois, ou début octobre.
Une décision d'autant plus « difficile » à prendre que nombreux sont les partenaires qui se sont engagés dans la manifestation que les organisateurs voulaient « positive » puisqu'au-delà des concours et des présentations d'animaux, c'est une vitrine de l'élevage et de la gastronomie locale qui se mettait en place. Serge Bonnenfant tient aussi à souligner qu'il faut associer à cette déception, « tous ceux dont les bêtes, les broutards en particulier, sont bloquées dans les fermes ».

Vente de produits fermiers

Les producteurs, mobilisés depuis des jours pour l'organisation de la restauration du Festival de l'élevage et de la gastronomie qui devait se dérouler ce week-end, ont dû trouver une alternative pour écouler leurs produits. Ils organisent donc une vente sur commande de leurs produits fermiers vendredi 25 septembre de 17 h à 19 h sur le parking de la chambre d'agriculture de Parthenay, 11 rue de Verdun.

Commande au 05 49 77 10 37 (Céline Karasinski) ou sur bienvenuealafermedeuxsevres@gmail.com ou auprès des producteurs directement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Dans l'équipe de Théon Innovation, des associés fondateurs, Nicolas Bentz et Aurélia Flèche (à gauche) de la banque d'affaires énergie Adenfi. Xavier Guillot, responsable de la division agronomie et scientifique (à gauche au second plan). À droite, Philippe Moreau, fondateur de Théon Innovation, Dominique Clément, consultant et Mohamed Madani, ingénieur.
"L'agrivoltaïsme doit créer un nouvel atelier "

La proposition de loi sur l'agrivoltaïsme, déposée par le député de la Vienne, Pascal Lecamp, a été adoptée par la Commission…

Publicité