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Année cruciale pour la filière du chanvre en Charente

Engagée depuis 2023, la structuration de la filière chanvre continue d'avancer autour de trois piliers : la production agricole, l'alimentation et le bâtiment.

Le Département de la Charente s'est engagé dans la structuration de la filière du chanvre sur son territoire, en s'appuyant sur Charente Eaux pour l'animation, avec le concours de l'association Chanvre Nouvelle-Aquitaine, ainsi que le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne.

À l'occasion d'une journée réunissant les acteurs de la filière, le 19 mai, Stéphanie Gazeau, animatrice de Charente Eaux, a rappelé que la culture du chanvre est "particulièrement intéressante sur la qualité de l'eau. C'est une plante rustique qui est économe en eau, sauf à la levée, et peu d'intrants. Ce qui en fait une production propice pour faire travailler en circuits courts, à échelle régionale et départementale et permet de voir de petites structures s'y intéresser."

 

Transformation. En amont, la filière poursuit sa structuration avec la création en mars 2024 d'un groupe de producteurs locaux pour la mise en culture à titre expérimental de 5 hectares de chanvre. L'objectif est de multiplier cette surface par trois. "Trois nouveaux producteurs démarrent cette année", reprend Stéphanie Gazeau. L'objectif est également de travailler sur le montage d'un outil de transformation du chanvre.

Du côté de des débouchés alimentaires, le GIE Ferme de Chassagne est intéressé pour s'équiper d'un outil de transformation, notamment pour le décorticage de la graine.

En parallèle, les ateliers auprès des professionnels de la restauration collective et la sensibilisation des usagers à l'utilisation du chanvre en cuisine vont se poursuivre.

Les premières actions pour amorcer les marchés du bâtiment ont également été lancées avec la chènevotte et la laine fabriquée à partir de la paille de chanvre. "Pour le béton, on travaille sur la montée en capacité. Nous avons des marchés, mais il nous manque des professionnels."

Les journées "main à la pâte" ont permis de sensibiliser des artisans, mais la formation, bien que menée au CFA (Centre de formation des apprentis) de Chasseneuil, manque de suivi pour les professionnels.

"Nous allons dans le bon sens : nous traitons de la plante à son application et nous n'avons oublié personne. Trop souvent, on pense au monde agricole, on lui demande de produire et ensuite on voit ce qu'il se passe. Il faut que les artisans aussi puissent appliquer le produit et en vivre. Pareil pour les revendeurs", a résumé le conseiller départemental Mickaël Canit.

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