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Angoulême labellisée « ville créative » par l’Unesco

Angoulême l’a voulu, Angoulême l’a obtenu. La cité des Valois a intégré le réseau des « villes créatives » de l’Unesco, dans la catégorie littérature. Une énorme satisfaction pour Xavier Bonnefont, maire d’Angoulême, qui revient sur la candidature et le travail fourni ces 2 dernières années.

© M.L.L.

Comment s’est déroulée la candidature de la ville d’Angoulême, qui a été reconnue « Ville créative » par l’Unesco ?

La candidature de la ville d’Angoulême s’inscrit dans une démarche de valorisation et de capitalisation de son histoire, de la bande dessinée et des industries qui y sont nées autour de la BD et du film d’animation. Il y a 3 ans, nous avions pris connaissance de l’existence de cette labellisation faite par l’Unesco, un label qui existe depuis 15 ans. Ce réseau rassemble 180 villes dans le monde, dont 20 à 30 dans la catégorie littérature, et seulement 4 en France : Saint-Etienne pour le design, Limoges pour les arts populaires, Enghien-les-Bains et Lyon pour les arts numériques. Ce réseau s’ouvre aux candidatures tous les 2 ans, nous nous sommes donc mis au travail en lien avec les villes créatives françaises, même si elles n’étaient pas membres dans la catégorie visée, et aussi avec la commission nationale française de l’Unesco afin qu’elle nous accompagne et nous informe. Elle nous a d’ailleurs conseillés sur le choix de la catégorie car nous pouvions en viser plusieurs (arts numériques, cinéma...) mais pour eux, ça tombait sous le sens que nous devions capitaliser sur notre image autour de la bande dessinée, sur ce titre de capitale mondiale de la BD, au motif que nous n’avions dès lors pas de réelle concurrence à l’échelle internationale. Au-delà d’Angoulême et de la bande dessinée, l’obtention de ce label avait aussi un enjeu, celui de faire considérablement avancer les choses car l’Unesco allait reconnaître que le 9e art est tout un pan de la littérature. En ayant un peu étudié le parcours et les décisions telles qu’elles devaient être prises par l’Unesco dans pareil cas, on s’est rapproché des villes créatives, membres de la catégorie littérature, extérieures à la France car à un moment elles sont appelées à émettre un avis consultatif. Puis un comité d’experts rend un jugement et c’est la direction générale qui valide ou pas. Nous nous sommes engagées sur un plan quadriennal 2019-2023 construit sur 9 propositions dont certaines sont en cours d’exécution.

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