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Adapter la bio face au changement climatique

La MAB16 a reçu l'agroécologue Marc Dufumier pour évoquer l'adaptabilité de l'agriculture biologique au changement climatique et répondre aux questions des producteurs.

Marc Dufumier, ingénieur en agroécologie, lors de l'assemblée générale de la Maison de l'Agriculture Biologique (MAB16) le 26 mars 2024 à La Couronne
Marc Dufumier, ingénieur en agroécologie, lors de l'assemblée générale de la Maison de l'Agriculture Biologique (MAB16) le 26 mars 2024 à La Couronne
© © A.V.

Pour l'agroécologue, les politiques agricoles répondent mal à la problématique. "On remarque que certains oiseaux remontent 250 km plus au nord. Et certains papillons de 100 km seulement. Vous voyez le désastre ? Les oiseaux disparaissent et les chenilles qui n'ont plus de prédateurs ravagent les cultures. La première chose, ça va être la résilience. C'est-à-dire que quand on arrive à un accident climatique, extrême, on ne doit pas avoir tous les œufs dans le même panier. Ça peut être pour une agriculture diversifiée. Tous les écologues vous diront qu'un écosystème simplifié à l'extrême est beaucoup plus fragilisé quand un accident climatique arrive." A l'échelle de la ferme, on retrouve des pratiques utilisées en bio : rotations longues, assolements à diversifier... "Vous le savez déjà", note-t-il, précisant que ça doit aller au-delà de la ferme. "Les terroirs, les territoires doivent être le plus diversifiés possible.

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