Aller au contenu principal

« Accompagner les projets des irrigants »

Aquanide 16 tiendra son assemblée générale le vendredi 8 mars. Le syndicat charentais travaille à la défense de l’irrigation, qui passe notamment par la création de réserves.

Lionel Raspiengeas, lors de l’assemblée générale 2018 
(photo d’archives).
Lionel Raspiengeas, lors de l’assemblée générale 2018
(photo d’archives).
© LVC - Photo d'archive

Quel état des lieux de l’irrigation dressez-vous en Charente ?
Lionel Raspiengeas : Le département compte environ 750 irrigants exploitant une surface de 20 000 hectares. Ces chiffres sont malheureusement en baisse tous les ans. C’est devenu compliqué financièrement et avec toutes les normes qui nous tombent dessus, le métier est devenu plus compliqué. Nous avons aussi à faire face à la hausse du coût de l’énergie tous les ans. Même en rencontrant les fournisseurs d’énergie pour négocier les contrats, ça reste difficile. Le problème n’est pas tant le coût du kW que les taxes qui gravitent autour et qui nous plombent.

Comment se manifeste l’aide apportée par Aquanide 16 ?
Notre syndicat Aquanide 16, qui a changé de nom ces dernières années pour s’aligner sur celui de notre association régionale, existe depuis le début des années quatre-vingt-dix. J’en suis le président depuis cinq ans. Notre mission, c’est d’abord la défense de l’irrigation. Nous assurons le dialogue avec l’administration et nous essayons de mettre en place les directives de la loi sur l’eau en travaillant avec les irrigants et en lien avec tous les acteurs de l’irrigation.
Nous participons aux projets des irrigants pour la création de système d’irrigation ou de réserves. Sur cette question des réserves, on rame énormément. Nous devons faire face à une administration complètement fermée, qui a peur du lendemain, qui a peur des attaques, de son ombre… mais on ne lâche pas le morceau. Il y a des projets mais on n’arrive pas à les faire avancer. Nous avons une douzaine de projets en sud Charente de type retenue collinaire.
De tous les projets collectifs ou de substitution qui sont situés plutôt sur le nord Charente, il ne reste plus que le bassin de l’Aume-Couture. Ce projet est dans l’attente de la réponse de l’administration qui doit le valider ou non. L’enquête publique devrait démarrer dans le courant de l’année.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
François Alix fera visiter son "Magic Hortus" pour les journées du patrimoine.
Journées du patrimoine : Le Magic Hortus se visite

À Verrue, se cache le Magic Hortus. Le jardin de François Alix est ouvert au public pour les prochaines journées du patrimoine…

Une cinquantaine de représentants d'OPA étaient présents.
Le mal-être s'ajoute aux difficultés financières
Le Conseil de l'agriculture française de la Vienne s'est réuni lundi dernier. Autour de la table, une cinquantaine de…
Le crédit d'impôt a notamment permis à Quentin Ganne, à Bretignolles, de travailler sur le désaisonnement.
Ovins : un crédit d'impôt pour aller soutenir les investissements de recherche

Le GIE ovin du Centre Ouest et l'ADPAP ont mis en avant, lors de Tech Ovin, le crédit d'impôt recherche innovation, qui…

À Parthenay, pleins feux sur l’élevage

Cette année, le festival de l’élevage et de la gastronomie tombe le weekend des journées du patrimoine...…

Didier Seguin et Sylvain Legendre sont membres du bureau de l'Adime86. 
Externaliser des missions des entreprises

L'association des indépendants des métiers externalisés de la Vienne (Adime86) veut regrouper des indépendants pour proposer…

Publicité