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Incendie
550  ha de cultures détruits par le feu en 2019

La période au cours de laquelle le risque d’incendie est fort s’allonge. Face à des parcelles plus vastes, les services de secours recommandent aux exploitants de prendre des précautions pour protéger leur travail.

© Christelle Picaud

«Les périodes d’intervention sont de plus en plus longues », informent les commandant Aurélien Dumas et capitaine Jean-Michel Couderc. En 2016, 2018 et 2019, le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Deux-Sèvres a mobilisé ses équipes dès le début du mois de mai pour des feux de végétation. « La lutte court jusqu’au mois d’octobre. La saison dure environ un mois de plus qu’il y a quelques années ».

Outre l’allongement de la période délicate, qui se confirme au niveau national, les services de secours enregistrent une augmentation du nombre de sinistres et un développement des surfaces de cultures détruites par le feu. « L’été 2019, 350 interventions pour feu de champs ont eu lieu en Deux-Sèvres, contre 200 en moyenne chaque année. Au total, 550 ha ont brûlé. Ce sont 150 à 200 ha de plus que la moyenne », précise le commandant Aurélien Dumas.

Les zones de bocage du nord du département et la zone céréalière du sud sont les plus touchées. « Les surfaces détruites sont de plus en plus vastes. 13 feux ont concerné plus de 13 ha en 2019. Un d’entre eux a détruit plus de 72 ha. Il faut savoir que 4 % des sinistres représentent 60 % des surfaces brûlées », poursuivent les professionnels, avant d’appeler à la vigilance.

La taille des parcelles mais également les couverts seraient responsables de cette tendance malheureuse pour les agriculteurs. « Nous ne pouvons que recommander la prudence. Avant et pendant le chantier de récolte, l’entretien du matériel doit être une priorité. Dépoussiérer, graisser le matériel n’est pas une perte de temps. Pas plus que les quelques minutes consacrées à l’analyse des conditions climatiques. S’il fait très chaud et qu’il y a du vent, le chantier ne peut être lancé sans prendre quelques dispositions. La présence à proximité d’un matériel de déchaumage et d’une tonne à lisier pleine d’eau, l’assurance d’un téléphone portable chargé et une consultation du site de la préfecture pour prendre connaissance du niveau de risques d’incendie évalué chaque jour, sont des précautions que l’on ne peut que recommander ».

Outre les feux de champs, les services de secours sont intervenus cet été pour 30 feux de bâtiments et hangars agricoles. À chaque appel au 18 ou 112, le plateau technique du Sdis à Niort mobilise les forces les plus proches du sinistre. À ce jour, le département est couvert par 47 centres de secours, dont six disposent d’une équipe composée de professionnels et de bénévoles. L’activité des autres – 41 – est exclusivement dépendante de l’engagement de volontaires. « Ils sont 1 350 dans le département. Un chiffre stable, après une longue période de baisse. S’il n’y a rien d’alarmant, nous sommes face à une certaine fragilité », juge le commandant Dumas, assurant que dans la grande famille des pompiers, toutes les bonnes volontés sont bien accueillies.

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