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2 GIEE en projet dans la Vienne, pour booster la résilience des fermes

À l’occasion de leur assemblée générale, les membres d’Agrosol 86  ont validé leur volonté de créer deux Groupements d'intérêt économique et environnemental pour accompagner les agriculteurs dans leur passage vers l’agriculture de conservation des sols ou renforcer la fertilité biologique des sols, de ceux qui sont déjà en ACS.

Depuis 5 ans, une trentaine d’agriculteurs de la Vienne, mais aussi de Charente, sont engagés dans Agrosol 86 (un groupe de fermes 30 000 créé dans le cadre du plan Ecophyto et porté par la chambre d’agriculture de la Vienne), pour bâtir des systèmes de cultures économes en intrants et multi-performants. Si les régulières journées techniques et tours de champs ont déjà permis à ces éleveurs et céréaliers de revoir leurs pratiques, ils souhaitent franchir un nouveau cap en créant deux GIEE. «Ce sont des collectifs d’agriculteurs reconnus par l’État qui s’engagent dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux» explique François Perissat, conseiller agro-écologie du pôle innovation de la chambre d’agriculture, qui anime Agrosol86, et a proposé aux agriculteurs de répondre à l’appel à projets lancé en avril. Puisque certains agriculteurs sont déjà en agriculture de conservation des sols, et d’autres pas encore, il a été décidé de constituer deux GIEE. Le premier pour «réussir la transition vers l’ACS en utilisant les fondamentaux de l’agroécologie» avec une dizaine d’agriculteurs; et le second pour «renforcer la résilience des exploitations en ACS par l’amélioration de la fertilité biologique des sols», avec une vingtaine d’agriculteurs. Si c’est Agrosol 86 qui porte ces demandes, c’est la chambre d’agriculture, et notamment François Perissat et Marc Antigny qui se chargeront d’animer ces groupements. Pour les deux GIEE, ils ont imaginé des rendez-vous agronomiques  quasi-mensuels, des ateliers de co-conception sur les couverts végétaux, les systèmes de cultures innovants, des ateliers coûts de production, des diagnostics agro-écologiques et des diagnostics d’indice de régénération. «Évidemment, nous allons nous pencher sur les performances économiques des exploitations» assure Rodolphe Bujon, président d’Agrosol86, qui ajoute que le fait de se constituer en GIEE permet d’accéder à des financements.  Les dossiers de candidature ont été déposés cette semaine, et il faudra certainement attendre la rentrée pour savoir si les projets sont retenus. C’est ensuite un engagement de trois ans qui est prévu. À noter que le fait d’être engagé dans un GIEE peut aussi permettre à un agriculteur, en dehors des améliorations techniques de son exploitation, d’avoir des accès facilités à certains dispositifs, comme les MAE, notamment.

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