Aller au contenu principal

Bio
1 600 producteurs et 80 000 hectares bio en 2017

Le programme Ambition bio 2017 a été soumis à un travail de remue-méninges en ateliers, le 9 avril à La Couronne, par les partenaires d'Agrobio-Poitou-Charentes pour imaginer comment le concrétiser régionalement.

Guillaume Riou pour Agrobio Poitou-Charentes et Luc Servant pour la Chambre régionale d'agriculture ont renouvelé leur convention.
Guillaume Riou pour Agrobio Poitou-Charentes et Luc Servant pour la Chambre régionale d'agriculture ont renouvelé leur convention.
© F. L.

Si la nomination de Ségolène Royal au ministère de l'Environement et le maintien de Stépahne Le Foll à l'Agriculture a été accueillie au plan national par quelques grincements de dents, ce n'est pas le cas en région pour le réseau Agrobio Poitou-Charentes, dont le président Guillaume Riou s'est publiquement félicité, le 9 avril à La Couronne (16), « de ces bonnes nouvelles ». Les producteurs bio de la région auront en effet besoin d'un soutien financier et politique conséquent, s'ils veulent réaliser leur programme Ambition bio 2017. L'objectif : ni plus, ni moins que le doublement, d'ici trois ans, des surfaces et du nombre de producteurs bio. Rappelons que fin 2013, la région comptait quelque 840 agriculteurs biologiques exploitant 40 000 hectares. Le débat d'orientation sur lequel a porté l'assemblée générale d'Agrobio Poitou-Charentes a essayé de mesurer ce qu'un doublement de surfaces (80 000 hectares) et des producteurs (1 600) pouvait induire comme conséquences pratiques et économiques.

Impact sur les filières
Pour espérer 260 conversions par an, l'association Agrobio Poitou-Charentes est bien cons­ciente qu'il faut revoir un certain nombre de règles en termes d'accès au foncier, de repérage de conventionnels tentés par la bio, d'accompagnement des transformateurs..., tout en redimensionnant le pôle conversion.
L'accompagnement de la post-conversion serait aussi souhaitable, estime Guillaume Riou, que ce soit, par exemple, par la création d'un pôle post-conversion ou d'un tutorat rémunéré.
En préambule à ce travail en ateliers, auquel ont été associés des partenaires de l'association régionale (chambres d'agriculture, collectivités...), les responsables d'Agrobio Poitou-Charentes ont rassuré les sceptiques sur le financement du programme. Le plan Ambition bio 2017 mise sur des fonds Feader et de l'Etat à hauteur de 160 millions par an et un renforcement financier de l'Agence bio. Reste  qu'au moment où l'Etat annonce un plan de 50 milliards d'économies qui aura des retombées sur les collectivités locales, les producteurs bio auraient tout intérêt à se faire confirmer ces promesses de financement. D'autant que l'association a passé au crible les débouchés des filières, et hormis le maraîchage et le cognac, toutes les productions régionales (céréales, viande, restauration collective, lait de vache et de chèvre) seraient capables d'absorber sans difficulté un tonnage doublé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité