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Département
Une digue après l'autre

Le Département a présenté fin juin l'avancement de son plan Digues. L'échéance 2030 devrait être respectée, même si certains projets sont passés à la trappe. 

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Si treize années sont passées depuis la tempête Xynthia, le Département n'oublie pas pour autant le risque de submersion. Tel est le message qu'a souhaité faire passer Patrice Raffarin, conseiller départemental en charge du plan Digues issu de la mission Littoral, lancée en 2010 suite à cette catastrophe naturelle.  À l'occasion d'une conférence de presse organisée fin juin à la Maison de la Charente-Maritime, il a réaffirmé que les huit PAPI (programmes d'actions de prévention des inondations) pour lesquels la maîtrise d'ouvrage a été accordée au Département étaient en bonne voie. "Aujourd'hui, le plan Digues suit son chemin, et sera bon an mal an terminé en 2030. "

Les premiers chantiers achevés seront ceux du nord du département, dans les secteurs les plus touchés par Xynthia et qui ont été les premiers à voir leurs projets labellisés. Sur le PAPI Nord-Aunis (14,9 M€), le chantier des digues de retrait entre Esnandes et Charron doit débuter cet été ; les études sont en cours pour le secteur nord de Charron et le volet charentais du PAPI Vendée Sèvre Autize. Le PAPI de La Rochelle (29 M€) a été entièrement achevé avec les derniers travaux du côté de L'Houmeau en 2022. Le PAPI de l'île de Ré, le plus coûteux de Charente-Maritime (74,7 M€), est en grande partie achevée, mais des travaux sont encore en cours entre Loix et La Couarde, et d'autres sont prévus du côté d'Ars et des Portes-en-Ré (un chantier qui doit s'élever à 30 M€ à lui seul). Enfin, le PAPI entre Châtelaillon-Plage et Fouras (en passant par l'île d'Aix) comprend encore un chantier d'ampleur : celui de la Pointe de la Fumée (4,5 M€ sur un total de 37,1 M€ de travaux).

Plusieurs chantiers lancés en 2024

La situation est plus contrastée sur les autres PAPI du département. Celui de Charente-Estuaire (34 M€) n'a vu qu'un seul chantier achevé, celui de Port-des-Barques (depuis 2018) ; d'autres études sont en cours, remontant le fleuve jusqu'à Tonnay-Charente, et des travaux doivent être entamés l'an prochain pour la protection de Rochefort. Le PAPI Oléron (13,1 M€) est bien avancé ; le seul chantier restant, prévu aussi pour 2024, est celui de la protection des villages des Allards et d'Ors. En revanche, rien n'est encore sorti de terre pour les PAPI de la Seudre (9,4 M€) et de l'estuaire de la Gironde (17,8 M€) ; des études sont en cours, et quelques travaux auront lieu à partir de 2024. Dans le secteur Seudre, les protections de Marennes-Plage et de Bourcefranc-le-Chapus ont été abandonnées, faute d'une analyse coûts/bénéfices (ACB) favorable ; des dispositifs de protection individuelle devraient donc être déployés.

Ces chantiers devraient permettre de couvrir l'ensemble du littoral charentais-maritime, exception faite du secteur de Brouage où le PAPI, plus récent et encore en discussion (lire notre édition du 12 mai dernier), est pour l'heure porté par l'EPTB Charente.

" Pour l'instant, nous n'avons pas la maîtrise d'ouvrage ", a expliqué Patrice Raffarin. " C'est encore un PAPI d'intention, il faut attendre un peu… "

Les ACB seront là encore déterminantes pour l'ampleur du projet retenu, puisqu'il s'agit de la condition indispensable pour obtenir un financement de l'État, à hauteur de 40 % du coût du projet (le reste étant réparti à parts égales entre Département, Région et intercommunalités). Même avec ce soutien, le Département devra sans doute revoir à la hausse le budget de 230 M€ prévu en 2012. Mais les résultats de ces grands investissements sont, pour l'heure, concluants, assure l'institution : " aucune des protections réalisées par le Département dans le cadre du plan Digues n'a subi de dégâts lors des tempêtes postérieures à Xynthia ".  

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