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Moisson 2024
Un potentiel dégradé en céréales à paille

Pluies et manque d'ensoleillement ont grevé le potentiel des récoltes. Au niveau national, le rendement de l'orge d'hiver est déjà attendu en baisse de 5,1 % sur un an, celui du colza de 0,2 %. Surfaces et rendements reculent aussi en Nouvelle-Aquitaine.

Le négoce Bellanné, centré à Thouars, prévoit une collecte d'été inférieure de 15 % à l'année dernière. Le beau temps annoncé à partir du dimanche 23 juin devrait permettre d'enfin commencer les moissons d'orge, et les colzas à leur suite.
Le négoce Bellanné, centré à Thouars, prévoit une collecte d'été inférieure de 15 % à l'année dernière. Le beau temps annoncé à partir du dimanche 23 juin devrait permettre d'enfin commencer les moissons d'orge, et les colzas à leur suite.
© Bellanné

Les superlatifs se succèdent depuis neuf mois pour qualifier le climat désarmant accompagnant le cycle végétatif, et persistant à l'heure des moissons.

Les premières estimations de rendements français sont tombées pour la moisson 2024, pour l'orge et le colza. Grevé par un " net impact des conditions météorologiques ", le rendement de l'orge d'hiver est attendu à 67,3 q/ha, en baisse de 5,1 % par rapport à 2023, indique le service de statistique du ministère de l'Agriculture (Agreste), dans sa note de conjoncture parue le 11 juin. Conjuguée à celle des surfaces (- 5,9 %), cette baisse tire la production vers le bas, à 8,6 Mt (-10,7 %).

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