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Reconnecter cultures et élevages

Le développement du pâturage des intercultures pour les bovins et les ovins présente de nombreux avantages pour les agriculteurs partenaires.

Jean-Marc Prudhomme, à Aigre, a ouvert une parcelle de 13 hectares de couverts végétaux au pâturage par des bovins. Ici, une photo prise en octobre 2024.
Jean-Marc Prudhomme, à Aigre, a ouvert une parcelle de 13 hectares de couverts végétaux au pâturage par des bovins. Ici, une photo prise en octobre 2024.
© (© ES)

Le projet Inter-Agit + (pour interactions entre agriculteurs pour gérer les intercultures à l'échelle territoriale pour des activités agricoles plus durables) se termine fin juin. Durant trois ans et demi, ce projet multi-partenarial a permis d'étudier les aspects techniques, sociaux, économiques et juridiques du développement du pâturage.

Cette pratique consiste à renforcer les liens entre céréaliers et éleveurs. Les premiers ouvrent le pâturage de leurs couverts végétaux aux animaux des seconds. Pour les éleveurs, il s'agit de favoriser l'accès à des ressources fourragères. Pour les céréaliers, elle permet de limiter les contraintes de destruction du couvert, fertiliser avec les déjections animales et gérer les adventices.

Dans le cadre du projet Inter-Agit +, 49 parcelles ont été suivies dans 7 départements, dont la Charente. Ce sont en majorité des ovins viande qui ont été concernés, mais aussi des ovins lait et des vaches suitées.

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