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Machinisme : Le marché du machinisme dans le creux de vague

Passe difficile pour les distributeurs : crises agricoles, taux d’équipements, fiscalité changeante.

«Nous voulons travailler avec des clients qui gagnent leur vie. L’année où leurs revenus sont moindres, nous gagnons moins…» explique Olivier Ballanger à ses équipes.
«Nous voulons travailler avec des clients qui gagnent leur vie. L’année où leurs revenus sont moindres, nous gagnons moins…» explique Olivier Ballanger à ses équipes.
© AC

Olivier Ballanger est le représentant régional des distributeurs et siège ainsi au Sedima. Aujourd’hui, la «crise agricole » est bien présente, mais il la requalifie : «c’est une somme de crises, des chutes de rendements sur toutes les cultures, de marchés, de prix, de retards d’aides. L’année ne nous a rien épargné, même jusqu’à la sécheresse de l’automne. L’aléa météo est cruel pour nos clients.» Il met aussi en avant les «contrecoups» du dispositif fiscal Pinel pour les exploitations (valable jusqu’au printemps prochain) : certains ont acheté par anticipation, et du fait de la mauvaise année, peu de ventes. «Ce que nous avons vendu, nous l’avons vendu l’an dernier ! » Cette appréciation demande à être modulée par département et par secteurs d’activités. «Les secteurs de grandes cultures sont très impactés dans nos départements. Les agriculteurs savent déjà que l’année qu’ils vont clôturer, sera tendue en trésoreries. Certains sont en difficulté financière, y compris dans certaines fermes où l’on a jamais parlé de difficultés.» Ce sont plus que des décalages de trésorerie. «Il y a une vraie réalité de la crise, pas un «état d’esprit» comme on peut l’entendre dire !»

Lire la suite dans l’édition papier du 11 novembre

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