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Coopératives
Les conseils d’administration se renouvellent en flux tendu

Socle d’une partie de la valorisation de la production agricole sur le territoire picto-charentais, les coopératives perdurent grâce à l’implication des adhérents dans les organes de décision. Mais le renouvellement des conseils d’administration est complexe.
 

Les « groupes jeunes » des coopératives (ici, le groupe ovin de la Caveb) permettent d’identifier des adhérents prêts à s’engager pour la gouvernance, mais aussi de faire mieux connaître le fonctionnement coopératif.
© Caveb

La première coopérative agricole est née en 1888 à Chaillé, en Charente-Maritime. Comment son créateur, Eugène Biraud, a-t-il recruté ses premiers collègues administrateurs ? 135 ans après, l’engagement des adhérents au sein des conseils d’administration fait partie des points sensibles du fonctionnement coopératif. « Il n’est pas facile de susciter de nouvelles vocations », témoigne Sébastien Cantet, éleveur laitier au Busseau et président de la région Sud Loire Océan d’Agrial.

Avec plus de 500 élus dans la coopérative, dont 29 au conseil d’administration, le recrutement est perpétuel. « Il faut respecter une bonne représentativité des 13 000 adhérents, selon les productions, l’âge, le sexe ou la répartition géographique ».

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