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Les circuits courts ont-ils toujours la cote ?

Plébiscités au moment de la crise sanitaire, puis délaissés, les circuits de vente d'une alimentation locale reprennent des couleurs.

Le magasin de producteurs Coccinelle et Coquelicot a ouvert un deuxième magasin le 20 mars à Gond-Pontouvre. Il est tenu par Jérôme Lévrier (à droite). Cathy Guittonneau est responsable du magasin d'Angoulême à Ma Campagne.
Le magasin de producteurs Coccinelle et Coquelicot a ouvert un deuxième magasin le 20 mars à Gond-Pontouvre. Il est tenu par Jérôme Lévrier (à droite). Cathy Guittonneau est responsable du magasin d'Angoulême à Ma Campagne.
© (© ES)

Renouant le lien du champ à l'assiette, sans intermédiaire, les magasins de producteurs recherchent toujours leur équilibre.

L'Association de formation et d'information pour les paysans et les ruraux (AFIPaR) Nouvelle-Aquitaine suit depuis 2020 les ouvertures et fermetures de magasins de producteurs avec l'ObSat (observatoire des systèmes alimentaires territorialisés). Elle identifie trois périodes de fort dynamisme : 2011-2013 ; 2015-2017 ; 2020-2021. Avec pour ces deux dernières périodes 23 magasins ouverts, soit 7 à 8 par an à l'échelle régionale. Après un tassement des initiatives en 2018 et 2019, 2020 et 2021 ont vu le retour à un nombre d'ouvertures important. L'effet confinement doit être relativisé : l'ouverture d'un magasin de producteurs se prépare sur 3 à 5 ans minimum. Pour la première fois, en 2022 et 2023, le nombre de fermetures à l'échelle régionale a été supérieur au nombre d'ouvertures.

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