Sanitaire
Fièvre Q : une circulation dans les élevages à bas bruit
Bien que les épisodes de fièvre Q à grande échelle restent rares, les ruminants, et surtout les caprins, sont souvent excréteurs du virus. Réaliser des analyses et faire vacciner son troupeau permettent de limiter les risques sur son élevage.
Bien que les épisodes de fièvre Q à grande échelle restent rares, les ruminants, et surtout les caprins, sont souvent excréteurs du virus. Réaliser des analyses et faire vacciner son troupeau permettent de limiter les risques sur son élevage.
Dans le monde, seuls 81 épisodes de fièvre Q sont référencés, dont 7 en France. La survenue de onze cas en ovins et caprins dans la région de Niort, en 2017, reste le dernier recensé, poussé par des voies de contamination indirectes (poussières) et d'élevage (une augmentation de la densité de 10 chèvres par km2 est associée à une augmentation du risque de fièvre Q de 14 %).
Une surveillance pilote a été menée sur la maladie par la plateforme d'épidémiosurveillance en santé animale (Esa) dans dix départements (dont les Deux-Sèvres) sur 11 à 15 femelles non vaccinées par élevage (entre 19 et 106 selon les départements). En bovins, seuls 2,7 % des épisodes abortifs ont été imputables à la maladie, contre 6,2 % en ovins et 16,7 % en caprins.