Aller au contenu principal

Irrigation : un petit tour par les chiffres

© Jean-Jacques Biteau

ur les trois bassins que sont Le Thouet, la Sèvre niortaise et la Boutonne, 558 exploitations irriguent. Ces structures comptent en moyenne 2,5 unités de travailleurs agricoles et salariés. Le volume global affecté, soit 38 millions de mètres cubes (13,1 millions stockés en réserves ou dans les barrages de la Touche Poupard ou du Cébron et 24,9 millions prélevés dans le milieu en été), est de 27 000  m3 par unité de main-d’œuvre.
Pour répondre aux exigences de la loi sur l’eau et « retrouver à horizon 2021 le bon équilibre des masses d’eau », les agriculteurs proposent de limiter l’impact environnemental l’été en substituant pour partie la période des prélèvements. Les réserves en projet ont cet objectif. Celles-ci construites, les 24,9 millions de mètres cubes autorisés, qui potentiellement peuvent être prélevés dans le milieu au cours de la période de l’année la plus sèche (hors arrêtés de restriction d’irrigation), tomberont à 10,3 millions. La différence, environ 15 millions de m3, parce qu’elle aura été stockée l’hiver, alors que les précipitations sont importantes, pourra servir la dynamique économique des territoires sans nuire à l’environnement.
En 2018, 18 700 hectares sont irrigués sur les trois bassins évoqués, soit environ 5% de la surface agricole de chacun des bassins. L’irrigation sert la diversité des cultures. Une dizaine d’espèces végétales est arrosée. Selon les secteurs, les surfaces irriguées accueillent principalement par ordre décroissant du blé, du maïs grain, du maïs fourrage, des prairies/fourrages, des productions d’oléo-protéagineux, des semences, des légumes.
Pour préserver la ressource, aussi une attente sociétale, les agriculteurs irrigants vont, avec les projets de substitution, supporter une augmentation du prix de l’eau. Une réalité économique qui, selon les études de la chambre d’agriculture, devrait réorienter l’affectation des volumes sur des productions à forte valeur ajoutée : production biologique, fourrages, légumes, fruits, semences.

http://www.agri79.fr/actualites/l-usage-collectif-et-mutualise-de-l-eau-repond-a-l-interet-general:C01MONP2.html

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une plongée caprine à Saint-Hilaire-la-Palud
Les jours rallongent, le soleil pointe souvent son nez. A la faveur de la belle saison, les fermes ouvertes se multiplient d’ici…
L’ insertion s’invite dans les vignes de la Vienne
  Depuis le mois de janvier, il y a du nouveau au domaine de Lavauguyot. Le vignoble de Jaunay-Marigny est en cours de…
« La production cunicole remplit mes objectifs de reconversion »
Pour sa reconversion professionnelle, Michaël Gouin a choisi de devenir éleveur de lapins. Installé à Largeasse, il perpétue la…
La traite en plein champ : agile et économique
A Cram-Chaban (17), Arnaud Dubois a investi dans une salle de traite mobile d’occasion. Elle lui permet une…
La rupture de la tête de vérin permettant le relevage du pont basculant aurait pu entraîner une catastrophe.
Au moins trois semaines de fermeture pour le pont du Brault
La panne inédite survenue sur l’ouvrage entre Charron et la Vendée va paralyser pour quelques temps encore la circulation entre…
Avec le nouveau moulin, La Boulange à Manu a du pain sur la planche
Emmanuel Davignon est en train de racheter le moulin situé à quelques pas de son exploitation pour proposer un pain produit de A…
Publicité